Identifiants et clés étrangères

Toutes les colonnes ne jouent pas le même rôle dans une table
Il faut être en mesure de désigner de manière univoque une ligne décrivant une entité
On appelle identifiant de la table la colonne qui l’identifie de manière unique
L’identifiant est aussi appelé clé primaire

Le terme anglais de clé primaire est primary key, souvent écrit PK
Toutes les tables possèdent un identifiant primaire qui peut être composite (plusieurs colonnes)
Toutes les entités d’une table possèdent au moins un identifiant
Pour jouer son rôle d’identification, l’identifiant doit être unique
- Cette propriété s’appelle contrainte d’unicité
- Elle est garantie par le SGBD au moment des ajouts dans la table
Les identifiants doivent être renseignés (non nuls)

Exemples (PK en rouge, FK en vert) :

Dans la table Détails, les colonnes numeroCommande et numeroProduit font références aux tables Commandes et Produits

Ces deux colonnes forment aussi la clé primaire de la table Détails.

Il est nécessaire que l’ensemble des valeurs d’une clé étrangère soit un sous-ensemble des valeurs de l’identifiant cible (autrement dit de la clé primaire ciblée par la clé étrangère)

Cette contrainte s’appelle contrainte référentielle

Par exemple, on ne pourrait pas créer une commande pour un numero de client qui n’existe pas

Les clés primaires et étrangères permettent d’assurer l’intégrité des bases de données relationnelles
Elles définissent des contraintes d’intégrité, qui permettront aux SGBD de détecter des erreurs lors des opérations sur la base
Ce sont ces clés qui permettent de créer des relations entre les tables
Les clés étrangères font référence aux clés primaires d’autres tables
Les lignes d’une table sont distinctes